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Par Anonyme, le 09.12.2022
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Par Anonyme, le 09.12.2022
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Par Anonyme, le 09.12.2022
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Date de création : 25.05.2009
Dernière mise à jour :
12.08.2013
122 articles
Les Côtes Roannaises vous offrent un paysage bluffant pour une moyenne montagne. Vous serez entre le vide et le vignoble, un dépaysement assuré ! Le grand air vous donnera certaineent l'envie de anger, alors faîtes une escale à Renaison, au Jacques Coeur.
Ce restaurant est surprenant par sa décoration, une architecture intérieure digne d'un film de Louis de Funès ! En revanche, la cuisine est délicieuse. Nous avons choisi le menu à 37 euro.
Nous avons commencé par une mise en bouche : verrine de crème de foie gras et croquant de cacahuètes. Une vraie révélation gustative. Un toast grillé à la sardine accompagne cette crème.
En entrée, la terrine d'écrevisse à la sauce de crustacé est divine. C'est léger et savoureux. Vous pouvez aussi déguster le carpaccio de saumon à l'huile de girolles. Un délice également.
En plat, un classique de la gastronomie française : les cuisses de grenouille accompagnées de petits légumes et de sauce persillée. Nous avons aussi choisi les filets de lotte, parfaitement cuits. C'est un plat très bien équilibré.
Vous avez le choix entre du fromage blanc ou le chariot de fromages. Vous ne saurez plus quoi choisir étant donné que tous les fromages vous font tourner la tête. Ils sont affinés à point.
Le dessert, la soupe de fraise au vin moelleux est rafraîchisante et très bien équilibrée. Nous avons, cependant, pas pu résister au macaron façon vacherin, à la fraise et à la vanille. Sublime.
Le Val de Loire est un région incontournable pour des vacances familiales. Les rois de France y avaient leurs habitudes et les courtisans leurs châteaux. Bien sûr, Villandry et ses jardins est un arrêt quasiment obligatoire. Déambuler dans le parc vous ouvrira l'appétit. Alors vient le moment fatidique : quel restaurant choisir ?
Il ne faut pas hésiter une seule seconde : allez à L'étape Gourmande, domaine La Giraudière sur la commune de Villandry, à un kilomètre du château. C'est une ferme magnifique du XVIIème siècle, une ancienne métairie du château. La propriétaire, une amoureuse de son lieu, a élévé des chèvres, fait des fromages puis a décidé d'ouvrir une table gourmande. Vous aurez le choix entre quelques formules le midi en semaine et à un menu alléchant le week-end.
Nous avons choisi le "déjeuner du jour", un menu complet à 17 euro en semaine. La cuisine est gastronomique, simple avec un chouilla de sophistication. Nous avons eu le plaisir de goûter à une mousseline chaude de foies de volaille accompagné d'une sauce tomatée. Bon et bien équilibré. Le plat était un filet mignon en sauce à l'orange accompagné d'un mélange de légume (poireaux, épinards braisés, carottes) et d'une part de polenta poëlée. Enfin le dessert, une chibouste glacée (crème Saint-Honoré), était un vrai délice.
N'hésitez pas une seconde, cette table est très agréable, les plats joliment dressés et l'accueil très agréable.
Le Val de Loire est une région très touristique et les attrape-touristes sont nombreux. Alors voici une adresse où vous ne serez pas déçus des plats servis, aux pieds du château d'Amboise. Nous vous recommandons donc l'Amboiserie; un restaurant, crèperie, grill, saladerie.
Le décor est beau, vous entrez dans une ancienne maison avec des éléments de bois repeints selon des tendances contemporaines. L'été, une très belle terrasse couverte et protégée du vent, vous accueillera agréablement. Sandrine et Jacky Rapicault vous recevront chaleureusement et vous proposeront une très bonne cuisine, bien garnie et moderne. Nous avons opté pour les galettes de sarrasin, classique. Toutefois, elles nous ont surpris car elles sont originales (tentez celle aux escargots). De plus, elles ont des noms de la région, un sympathique clin d'oeil au tourisme, activité essentielle dans cette région.
Les crèpes sont copieuses, très bien garnies. Elles sont servies avec une salade. Nous n'avons pas succombé à la galette aux Saint-Jacques et nous devons bien avouer que nous avons regretté. Nos voisins de table l'avaient commandée et les noix étaient plus qu'appétisantes. Laissez-vous charmer par les desserts, des vrais et non pas des congelés. Vous dégusterez avec délice le pain d'épices accompagné de sa glace à la mandarine et de bonbons de réglisse. Mieux encore, le café gourmand est plus que gourmand ! Vous aurez le droit à une immense assiette de petits desserts (crème brulée au citron, compotée de pommes, île flottante au caramel beurre salé, macaron, chantilly à la fraise, glace... et quelques bonbons parsemés par-ci par-là).
Un seul reproche peut-être : les prix mériteraient d'être un euro moins cher mais rien de bien grave, étant donné que nous sortons de ce lieu le ventre plein et les papilles éblouies de saveurs.
Ne vous amusez pas à prononcer ce nom qui est, pour un Français, quasiment imprononçable. Vous arrivez à la gare internationale de Londres St Pancras ou vous en partez et vous avez une petite faim... alors n'hésitez pas, allez au premier étage et installez-vous dans le cosy décor de la brasserie Searcys St Pancras Grand. Les prix sont honnêtes et la nourriture anglaise inventive.
Confortablement installé sur une banquette moelleuse ou une chaise design 1930's, vous admirerez les globes lumineux au plafond qui font bien arts-déco. Un serveur vous apportera la carte et vous aurez tout le temps pour choisir votre plat. Vous pourrez, en attendant, déguster du véritable pain (rare à Londres) accompagné d'un beurre salé. ça éveille vos papilles. Nous vous conseillons vivement de prendre le Whisky pork ribs with fries (un travers de porc caramélisé au whisky et frites) accompagné d'une petite salade de céleri rave sauce tartare. Le plat est harmonieux, bien équilibré dans ses goûts, finalement assez soft contrairement à ce que l'on pourrait croire en lisant la formule. Il ne vous coutera que 13 livres. Si votre appétit vous le permet, optez pour le steakburger, un vrai de vrai avec oignons, steak fait maison, pain légèrement brioché. C'est copieux. Vous dépenserez 15,50 livres. La cuisine anglaise réserve des surprises inattendues. En bas de la carte, un plat attirera votre attention : english muffin with peached eggs. On vous apportera un muffin coupé en deux avec du saumon fumé (au choix : saumon ou jambon ou bacon) surmonté d'oeufs pochés recouvert de sauce hollandaise. C'est curieux et très agréable. Le plat est réussi, à ne pas en douter !
Alors, si vous êtes en balades à Londres, allez-y sans attendre. What else !
Paris, ville de Lumières... Vous pensez bien sûr au faste des Champs-Elysées. Et bien, c'est exactement là où nous nous dirigeons. Il fait froid dehors (il faut dire que cette avenue est en plein courant d'air), vous attendez sagement dans une file d'attente qui vous paraît interminable. Vous regardez inlassablement les autobus décharger des troupeaux entiers de touristes qui vous passent devant...
Mais ce qui vous attend au bout de cette attente est presque magique. Vous pénetrez dans un couloir qui annonce le cabaret mondialement connu. Les lustres de faux cristal sont magnifiques. Nous sommes au summum du quitch artisitique, 100% assumé. L'univers calfeutré surgit de nulle part, vous déposez vos affaires au vestiaire (2€ quand même !). Un chef de salle vous conduit à votre table (pensez à faire un régime avant car chaque cm² est utilisé, pas question de prendre vos aises, 1 200 personnes doivent tenir dans ce vieil hangar). Comme ça, vous avez l'impression que la soirée ne va pas être à la hauteur de vos attentes. Et bien détrompez-vous.
Arrivent les serveurs, à plaindre car ils travaillent comme des malades entre ces rangs de spectateurs serrés les uns contre les autres. Ils vous apportent le cocktail de bienvenue. Il est rafraichissant (champagne, cerise, orange). L'entrée arrive de suite. Votre assiette s'illumine avec votre dos de saumon fumé, accompagné de l'émincé de choux, wasabi et cacahuètes grillées. Aussi étrange que cela peut paraître, c'est un vrai délice. L'entrée est très réussie, l'équilibre est parfait. Nous n'avons jamais mangé un saumon comme celui-là. La suite est tout aussi agréable. La canette de Vendée accompagnée des navets et du potiron est très agréable. Place au dessert (eh oui, il manque incontestablement du fromage dans ce lieu symbolique de Paris) : un énorme macaron au chocolat surmonté d'une mousse aux fruits de la passion vous fait saliver vos papilles. Pour ceux qui sont allergiques au chocolat, vous aurait le droit à une glace accompagnée de quelques macarons, c'est simple mais efficace.
Tout ce repas est servi au champagne (un peu vert, ce n'est pas du très bon champagne, on doit bien le reconnaître). Projecteurs éteints, les étoiles arrivent. Une heure trois quart de spectacle vous enchante. La revue est réussie (en partciluer décors et costumes) même si elle est au comble du quitch. Mais c'est bel et bien cela que nous sommes venus chercher. Alors, on peut le dire s'en en rougir, nous avons passé une bonne soirée, et nous avons bien mangé.
Lorsque vous entrez dans le Périgord, en venant du Massif Central, vous passez par une petite ville perchée sur une falaise : Terrasson Lavilledieu. L'étape est incontournable. Cette très belle ville est surprenante et vous réserve bien des surprises, dont une qui relève de la gastronomie, née de la passion d'un chef et de ses plats. Grimpez le long des remparts et arrêtez-vous à la Mandragore, un restaurant situé au Belvedere des remparts. La cadre est sublime, vous mangerez dans une cave d'un logis de garnison.
Si vous êtes curieux, prenez, sans hésiter, le menu intitulé "la folie du chef". Vous n'avez pas le choix mais vous allez être agréablement surpris. Tout ce qui suit ne vaut que 20 €... oui, seulement 20 € pour une menu digne d'un gastronomique de la fine fleur culinaire. Ce jour-là, nous dégustions pour nous ouvrir l'appétit une terrine-mosaïque de ris d'agneau et de foie gras poêlé, enrobé de lard, sur un lit de sauce au foie gras. Un vrai régal.
Nous poursuivions par des cuisses de pintade destructurées à la farce fin et au citron confit. Elles étaient posées délicatement sur un risotto à la ciboulette. Les fleurs de capucine et d'hysope venaient compléter le tout et relever les goûts harmonieux de ce plat audacieux.
Le dessert étaient à la hauteur de nos espérances (et pour les habitués de ce blog, vous savez à quel point le dessert est important pour nous). Le chef nous a servi des abricots pochés au sirop maison. Une boule de glace au coquelicot se mélait au sirop permettant à la menthe poivrée de réhausser le dessert. C'était très bon et très esthétique (servi dans une boîte de sardines).
Bien évidemment, les vins sont à l'image de ce restaurant : haut de gamme, tout en étant abordables d'autant plus qu'ils sont quasiment tous disponibles au verre. Vous voyez messieurs les restaurateurs qui servent que du congelé, il est tout à fait possible d'offrir un vrai repas cuisiné avec des produits frais pour un budget plus que compétitif !!! Merci encore au chef de la Mandragore et s'il vous plaît, conservez votre folie !
Si vous êtes en pélerinage sur les terres de notre président ou tout simplement en vacances à l'entrée du Périgord, arrêtez-vous dans la région d'Objat, à quelques kilomètres de Brive-la-Gaillarde. Vous y trouverez un restaurant inattendu, un vrai gastronomique économique. Rendez-vous donc à La Tête de l'Art, 53 avenue Jean Lascaut à Objat.
Vous avez le choix dans des menus très abordables ou une très belle carte. Toutefois, nous vous conseillons la formule du jour pour 14 € seulement, servie le midi. Vous allez voir, le rapport qualité/prix est presque imbattable. Alors installez-vous dans le petit jardinet derrière la batisse et dégustez. Le service est maison, en tablier, un peu comme chez notre maman mais surtout à l'image de la région, chaleureux. Un des derniers jours de juillet nous avons eu le droit au menu suivant :
Le plat se composait soit d'un morceau de saumon soit d'un magret de canard sur un lit (généreux) de légumes de saison poêlés (giroles fraiches, carottes, navets et petits pois). Le tout était accompagné de pommes de terre confites, à déguster avec une réduction de jus de cuisson. La présentation était moderne, élégante et simple. Rien n'était surfait. En dessert, nous avons eu le droit à une soupe de pêches (jaunes, blanches et de vigne). Les fruits semi-confits dans un sirop s'agrémentaient d'une boule de glace à la vanille et d'une gaufrette de véritable nougatine.
Toujours dans le même esprit, le café, en supplément, est servi avec une délicieuse petite crème brûlée... C'est un petit geste fort appréciable. Alors n'hésitez pas une seconde. Visitez la Corrèze et arrêtez-vous à cette très bonne adresse.
Vous êtes en vacances au bord de l'Atlantique, pas très loin de la charmante station de Pornic et vous en avez marre de ces restaurants de bord de mer qui ne servent que du "déjà vu congelé", alors rendez-vous au Retz, 12 rue de la marine à Pornic, à deux pas du vieux port.
L'ambiance est sympathique et conviviale. Ce restaurant qui a ouvert ses portes il y a à peine deux mois est moderne et tendance. La décoration est réussie, toute de marron chocolat et de rose soutenu. Nous apprécions aussi le mobilier, bien choisi ainsi que la vaisselle qui reflète bien l'esprit de création de ce restaurant. De plus, les patrons (serveur et chef) sont à l'écoute des clients, c'est rare dans le métier !
Bien évidemment, l'habit ne fait pas le moine... mais dans ce cas présent, si. Vous y mangerez très bien. La carte se compose de trois variantes (entrée + plat ou plat + dessert à 21 euro, les trois pour 24 et le fromage en plus pour 27). Le choix en plat est limité, ce qui nous rassure. En effet, peu de plats proposés (4 dans chaque catégorie) mais tous de qualité. Le chef ne travaille qu'avec des produits frais ou du moins limite au maximum les aliments de longue conservation. Vous avez le plaisir de voir le cuisinier derrière le fourneau depuis votre table, et là, surprise... le chef cuisine à la demande, rien de prêt, rien de réchauffé... tout est fait selon les demandes.
En entrée, vous pouvez commander le carpaccio de saint-jacques à la vanille les yeux fermés. C'est parfumé, léger et fin... idéal pour commencer un bon repas. Vous pouvez vous laisser tenter aussi par les ravioles de gambas à la crème de cognac... un vrai régal. Si vous n'êtes pas trop produits de la mer, prenez les cuisses de grenouilles à la crème au muscadet, c'est top.
En plat, là encore, vous découvrirez des choses extravagantes digne d'un restaurant gastronomique. Le médaillon de veau rosé aux pétoncles accompagné de ses tagliatelles fraîches est un délice. C'est un plat harmonieux, on remercie encore le chef pour cette recette. Côté mer, vous pouvez choisir le duo de poisson (nous avons eu de la julienne et du saumon, ça change selon l'arrivage) accompagné d'un gratin de courgettes relevé comme il faut... Le plat est équilibré, classique mais très bien réalisé.
Le dessert... Les habitués de notre blog savent à quel point nous sommes tatillons sur les desserts. Dans ce restaurant, vous ne mangerez que des bons desserts. Nous avons été unanimes, nous avons pris les fraises accompagnées d'une émulsion à la fraise et de glace à la groseille. C'est très bon et frais pour finir un bon repas. Une mention particulière pour la glace !
Vous pourrez accompagner votre menu avec du vin soit à la bouteille soit au verre. La carte des vins est satisfaisante. Alors n'hésitez pas, quittez la rue principale pour vous engouffrer dans la rue de la Marine, toquez à la porte de ce restaurant qui mérite le détour. Bon appétit, bien sûr !
Rouen, voilà une ville méconnue du grand public ! Alors, allez-y sans tarder car vous verrez que ça vaut le détour. Et par la même occasion, testez le restaurant la Toque d'Or, place de l'ancien marché.
Comme la plupart des maisons du centre ville, vous entrez dans une ambiance médiévale. Le bâtiment en lui-même est joli (poutres de façade, niveau bancal...). L'intérieur est simple et correspond bien à l'image de la cuisine servie. Nous avons opté pour la formule à 17€80. Vous ne serez pas déçu au point de vue qualité-prix. En entrée, nous nous sommes laissés tenter par l'entrée du jour, à savoir un gratin de moule. C'était bien crémeux, comme les plats normands. Vous pourrez aussi choisir la terrine de lapin, vraiment convenable ou encore les escargots. Tout cela reste traditionnel mais bien fait, alors quoi demander de plus ?
En plat, nous avons succombé à la tartiflette normande... goûtu, à ne pas en douter. Vous retrouverez les goûts de la Savoie et de la Normandie réunis... autant vous dire que ce n'est pas un plat léger. Pour les plus classiques, vous pourrez choisir aussi les pieds de porc... apparemment très bons, selon les avis des autres convives.
Le dessert... comme toujours, c'est là où nous allons être le plus critique. Nous avons pris des douillons. Ce sont des pommes évidées, remplies de calvados, entourées de pâte feuilletée, cuites au four. C'est très lourd pour finir un repas, mais c'est une curiosité qu'il faut avoir goûté une fois au moins.
Aujourd'hui, il s'agit d'un article un peu particulier. Nous allons parler cuisine mais pas n'importe laquelle, celle des grands maîtres. Nous avons eu la chance et le privilège d'assister à un stage de cuisine avec le chef renommé : Jacques Décoret.
Au-delà du simple fait de pénétrer dans un restaurant magnifique (ancien "chalet" de la Compagnie Fermière de Vichy [la gestionnaire des cures] qui a accueilli dans ses murs Strauss), vous découvrez une salle moderne et design à la hauteur de la réputation du chef. Le matin, il vous accueille avec une viennoiserie faîte maison. Il vous explique, avec un langage simple, le déroulement du stage. Puis vient le moment magique : l'investigation dans la cuisine. Vous observez avec joie le fonctionnement hors norme de cette antre culinaire. Un piano conçu sur mesure par et pour Jacques Décoret vous charme par sa mélodie crépitante des casseroles qui chuchotent sur le feu à basse température.
Cinq plats, pas moins, seront confectionnés dans la matinée, le menu change selon les stages. Le chef n'est pas avare de saveurs et encore moins de savoir-faire. Je ne peux révéler tous les plats que l'on a appris à élaborer, je respecte le travail de recherche que fournit le marmiton en amont. Il faut juste savoir que ça va de la mise en bouche au dessert. C'est merveilleux. Les petits secrets se dévoilent au fur et à mesure de la leçon. Imaginez-vous en train de recueillir les astuces pour réussir une crème anglaise, impressionner vos invités en cuisant un faisan en deux temps, en créant un coulis de maïs et revisiter un vin chaud pour charmer des figues.
Que des produits de saison, des produits sains et la plupart du temps bio. Le chef vous offre les cinq recettes. Puis, une fois imprégné des "savoirs cuisiniers", vous vous installez à table et vous êtes reçu de la même manière que les autres hôtes. Vous dégustez les plats, les couleurs, les textures... Le tout abordé par des vins rares et précieux (du plus simple au plus "introuvable") se laisse croquer en délicatesse.
Ce qui est impressionnant, c'est l'ambiance. Jacques Décoret aurait pu être un de ces grands insupportables... que nenni. Il est sympathique, convivial voire même un peu timide. Il ne parle pas aux oreilles des chevaux mais aux oreilles de ses apprentis, ouvriers, chefs de rangs... A la fin du repas, il revient boire le café avec vous, en toute simplicité.
Tentez cette expérience, offrez-la autour de vous et vous ferez des heureux.